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Rencontres avec des acteurs de terrain, témoignages, événements, livres, …

 

Un Autre Monde : le constat

De nombreux faits et indicateurs démontrent que nous traversons une période très difficile, faite de crises et de mutations irréversibles.
La vision anthropocentrique de l’Homme, ses choix et ses modes de fonctionnement depuis la Révolution industrielle de la fin du 18e siècle déséquilibrent, altèrent et détruisent son environnement dans sa globalité, affectant de manière durable son quotidien : réchauffement climatique, pollution de l’air, des océans, des mers, des cours d’eau, destruction irréversible de la biodiversité et d’écosystèmes, disparition massive d’animaux toutes espèces confondues mais aussi d’immenses surfaces forestières, agriculture intensive et son utilisation massive de pesticides, bétonisation galopante de nos espaces, production d’immenses quantités de déchets, perte de notre autonomie alimentaire, épuisement des ressources naturelles,…

Les progrès fulgurants des sciences, des technologies et les développements des « Trente Glorieuses » ont offert à la majorité des pays dits développés une amélioration de vie que personne ne peut contester.
Mais à quel prix ?

Alors que nous vivons dans un monde fini, pour répondre à l’idéologie de croissance que l’on voudrait éternelle, il faut inventer sans cesse de nouveaux produits – ou les rendre obsolescents – et puis les faire consommer par celles et ceux qui les produisent, ou quand capitalisme et productivisme sont les deux faces de la même pièce.

Cette « société de consommation » plonge l’humanité dans une situation aliénante et auto destructrice. Cette compétition sans fin et sans but, si ce n’est celui de posséder toujours plus, engendre conflits, misère, pollutions, destruction de l’environnement et dégradation des liens sociaux. Nous regardons cela d’un œil distrait comme si cela faisait partie d’un vague décor, loin de nous, de notre conscience.
Aujourd’hui, avoir c’est être et la possession de tels ou tels biens permet de s’affirmer, de se positionner, d’appartenir à telle ou telle caste, de se comparer les uns aux autres, d’accéder à une forme de pouvoir.
Nos esprits conditionnés dans une norme que nous pensons naturelle, dans l’ordre des choses, que nous reproduisons et inculquons à nos enfants, qui nous empêche d’imaginer un autre monde est en réalité une construction idéologique qui nous flingue.

Et que dire des enjeux de notre société face à la robotisation et à ces milliers d’emplois perdus et que penser du pouvoir que l’on délègue à l’intelligence artificielle ?

Et comment faire face à nos gigantesques besoins énergétiques toujours croissants quand l’urgence de la réduction drastique des émissions de CO2 devrait être prioritaire ?
Prendre conscience à titre individuel que notre consommation d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) est encore largement majoritaire alors que ces mêmes sources d’énergie irremplaçables sur lesquelles reposent TOUS nos modes de fonctionnement s’amenuisent inexorablement ?
Nucléaire ? Energies renouvelables ? Quelles solutions ? Quelles alternatives ?

Comment appréhender et gérer, dans ce monde fini, une démographie toujours en hausse puisque selon les prévisions des Nations unies, nous devrions atteindre pratiquement les 10 milliards d’individus en 2050 et un peu plus de 11 milliards à l’horizon 2100 alors que, comme dans un télescopage, les effets désastreux du réchauffement climatique vont provoquer – et provoquent déjà – toutes les conditions pour des migrations massives de population ?

Devons-nous envisager une forme de décroissance, de sobriété ou miser sur les technologies et la science pour affronter ces immenses défis ?

Un Autre Monde : la lumière brille toujours

1. « Dans le péril croît ce qui sauve » – Hölderlin.
2. « Le remède au désespoir n’est pas l’espoir. C’est la découverte de ce que nous voulons faire pour ce qui nous importe » – Margaret WHEATLEY
3. « Dans la vie, il n’y a pas de solution, il n’y a que des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent » – Antoine de Saint Exupéry

Qu’on le veuille ou non, nous sommes toutes et tous sur le même vaisseau, toutes et tous concernés, sommes-nous capables de prendre rapidement, ensemble, une autre voie au risque de voir s’effondrer notre système ?

« Un Autre Monde » est un projet donquichottesque qui invite à des petits moments de réflexions, d’interrogations, d’introspections, de lectures, de remises en cause de notre monde, de nos croyances, de nos conditionnements.
Prendre le contre-pied pour mettre notre pensée en marche.
Allumer les projecteurs, changer d’angle de vue,…
Comme un acte de libre création dans un esprit franc tireur.
C’est tenter le périlleux exercice de regarder les choses autrement pour, ô inaccessible étoile, décloisonner les esprits et peut-être changer – un peu – nos paradigmes

Sans dogme, sans prosélytisme politique, à la lumière de la raison et de la liberté absolue de la conscience mais avec toujours à l’esprit ce que nommait le philosophe Hans JONAS, « L’éthique du futur » ou comment agir sans oublier les générations futures : « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur Terre ».

« Un Autre Monde » c’est poser LA question : quel monde voulons-nous ?

« Un Autre Monde » c’est une veille importante sur toutes ces problématiques, c’est le plaisir de partager des articles, des vidéos, des émissions radio, des sites, des livres, des citations, des écrits, des rencontres avec des acteurs de terrain, évoquer les nombreux projets positifs pour un « monde meilleur », des événements, coups de cœur et coups de gueule, sans oublier l’art et la Culture,… tous ces matériaux qui nourrissent et participent à l’envie croissante dans la société, celle d’un « Un Autre Monde ».

Avant de clôturer, je vous propose cette magnifique touche lumineuse avec un extrait du roman de Colum McCann « Et que le vaste monde poursuive sa course folle » :

« Ce qui le consolait dans la vie réelle, c’est qu’en scrutant bien l’obscurité, on parvenait à distinguer une lueur abimée et meurtrie, mais une lueur quand même. Tout simplement il espérait un monde meilleur, et l’espoir était sa seconde nature…
L’humanité dans ce qu’elle a de pire n’ébranlait pas ses convictions. Peut-être était-ce de la naïveté, mais il s’en fichait, il préférait mourir le coeur nu et surtout ne pas finir du côté des cyniques« .

Oui, comme l’a écrit le poète Paul ELUARD, « Il y a un autre monde mais il est dans celui-ci » !

« Un Autre Monde » sur www.yvesalie.be et sur FB Un Autre Monde
contact@unautremonde.be